Le patrimoine de notre commune

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Chapelle de Notre-Dame de Montaucivey : En 1854, le choléra se déclare vers Gray et gagne les vallées de la Saône et de l’Ognon ainsi que Besançon. Le nombre de victimes croît et la peur s’installe. L’abbé Mourand, curé de Rougemont fait le vœu, avec la population, d’élever une chapelle dédiée à la vierge si le fléau épargne la paroisse. Rougemont est épargnée alors que le fléau fait plus de 10 000 victimes dans la région. La chapelle, édifiée en 1855, avec sa vierge ouvrant les bras en un geste protecteur, reste un des hauts lieux de l’histoire de Rougemont.
Une table d’orientation permet de situer le panorama visible depuis cette colline.

Chapelle de Saint Hilaire : la légende en attribue la fondation, à la fin du IVe siècle, à Saint Martin. Elle était appelée église de Naon (vraisemblablement du grec Naos, qui signifie « temple »). Une tradition locale rapporte qu’à l’époque d’une invasion du village de Naon, les habitants de cette localité déposèrent dans l’église ce qu’ils avaient de plus précieux. Ils enfouirent ensuite l’église, afin de la préserver du pillage et de l’incendie. la commune de Naon, désertée par ses habitants, fut brulée et détruite. L’église seule, avec tout ce qu’elle renfermait, fut soustraite à la dévastation.

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Château Vorget : château du XVIIIème siècle construit par François Joseph Vorget, dernier seigneur de Rougemont. Il fut transformé en hospice par le marquis René de Moustier en 1891. Cette bâtisse est aujourd’hui un EHPAD.


Couvent des Cordeliers : c’est en 1448 que le pape Nicolas V autorisa la fondation du couvent des Cordeliers à l'emplacement de la basse-cour du château. Quatre religieux de Dole s'y installèrent en 1449. Sous la Révolution, l'abbaye fut pillée. En 1898, le marquis de Moustier acheta le site, hormis la maison abritant l'école des filles, et le donna à l'Œuvre d'Ormesson qui y établit un sanatorium pour tuberculeux du milieu agricole. En 1928, l'Office d'hygiène sociale du Doubs le racheta pour y créer un institut médical (maison d'enfants). 

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Croix du bas de la Grande Côte : croix de mission du XVIe siècle classée Monument historique depuis 1990. Elle représente d’un côté Marie-Madeleine agenouillée et, de l’autre côté, une vierge à l’Enfant.



Eglise de la nativité Notre Dame dite du Crotot : construite sur la base de la chapelle du château, elle fut agrandie en 1773 pour atteindre sa forme actuelle. On y trouve un autel du Xème siècle, deux statues de pierre de Notre-Dame et une croix de procession donnée par les Archevêques de Rougemont. L'ancien chevet gothique (chœur) fut transformé en façade, ce qui lui donne la singularité de tourner le dos à Jérusalem.

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Fontaine aux chimères (place de la mairie) : cette fontaine à colonne d’ordre dorique, à boule pointue et à fût cannelé est assez rare au XIXe siècle. C’est une réalisation du Maire Félix Mercier et de l’architecte César Convers de Besançon. Elle a été restaurée en 2019, ainsi que le parvis de la place sur lequel on peut voir des pas d’humains et d’animaux rappelant l’époque où tous se rejoignaient vers ce point d’eau central.



Fontaine de la Vierge : située au bas du quartier des Gratteris, elle fût longtemps utilisée, avec son vaste abreuvoir entouré de pavés. Elle est aujourd’hui alimentée en eau par la fontaine située au carrefour des routes de Cuse et de Gouhelans.

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Houtau : La halle aux grains, œuvre de l’architecte PAINCHAUX. A l’origine, elle était surmontée d’un lanterneau (démoli au milieu du XX° siècle en raison de son mauvais état) et abritait des alvéoles séparés par 8 énormes piliers de pierre qui supportaient une magnifique charpente. Ce bâtiment a profité d’une rénovation en 2020 – 2021, il accueille les associations, le cinéma et la bibliothèque.



Lavoir : construit selon l’architecture des impluviums antiques, il permet la récupération des eaux de pluie grâce à ses quatre pans de toit. Autrefois, il était aussi alimenté par les eaux de la fontaine de la place de la mairie. Il sert aujourd’hui de lieu d’exposition.

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Mairie : L’Hôtel de ville prévu pour servir de mairie et d’école de garçons fut achevé en 1834. Il est l’œuvre de l’architecte Convers et fut construit sous le mandat du maire Mercier. Le rez-de-chaussée au sol dallé abritait une halle aux grains aux magnifiques voûtes supportées par de solides piliers et fermée par des grilles métalliques qui ont été retirées vers 1950. Au premier étage, se trouvaient le bureau de la mairie, la caisse d’épargne et surtout la salle et le bureau du Juge de Paix. Le deuxième étage abritait l’école de garçons.


Monument aux morts :
Rougemont :
Le monument aux morts de Rougemont, pour les guerres de 1914-1918 et 1939 et 1945, s’élève sur la place de la mémoire. Il a été déplacé en 2000 depuis la place du marché.

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Monument aux morts :
Chazelot - Montferney :
Construit en 1872, ce monument aux morts fut érigé en mémoire des combattants de Chazelot-Montferney pour les guerres de 1870-1871, 1914-1918 et de 1939-1945, il est situé dans le cimetière de La Chapelle de Saint Hilaire.

Nécropole nationale : Y reposent 2169 soldats de la première armée française, commandée par le général de Lattre de Tassigny, morts durant la seconde guerre mondiale. Parmi eux, se trouvent des Français et des Africains venant des anciennes colonies françaises dont de nombreux musulmans ; on dénombre 152 soldats « inconnus ». Certains sont morts durant la campagne de 1940, la plupart au cours de la libération, à l’automne 1944.
https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/doubs/necropole-militaire-rougemont-repos-eternite-1657550.html

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Vignes : la vigne occupa tous les coteaux bien exposés de Rougement, à savoir : Montaucivey, les Gratteris, les Cuisottes et la Chaux. Le renom du cru de Champ Poté rejoignait celui des meilleurs crus de Nans, Cuse, Mésandans et Huanne-Montmartin, tous estimés par les seigneurs de Neuchâtel et convoyés vers leur château jusqu’au XVIIe siècle.
Vers 1880, le Phylloxera, porta un rude coup à la vigne, mais vers 1895, on y remédia en greffant des cépages gamay, pinot ou melon. Vers 1910, le mildiou et l’oïdium vinrent mettre fin à l’activité des vignerons du canton. Grâce à l’association « Champ Poté 2000 », Rougemont a renoué avec sa tradition vigneronne.

Voie ferrée : cette ligne reliant Loulans-les-Forges à Lure vu le jour en 1896. Entre 1896 et 1932, 3 trains mixtes (voyageurs et marchandises) circulèrent quotidiennement dans chaque sens. Le développement de l’automobile réduisit progressivement le trafic, jusqu’à suppression des trains de voyageurs en 1939, ainsi que des trains de marchandises en 1982. Rougemont était desservi par une gare de voyageurs et une de marchandises. La ligne a été aménagée en 2020 pour y créer la voie verte.
Economie - La ligne permit de réceptionner du vin du Midi, de la bière, des eaux minérales, du charbon et du fioul, et aussi l’expédition de balles de fourrage, de farine du moulin de Montferney et de bois de nos forêts.
Tourisme – la liaison ferroviaire reliant Rougemont à Paris favorisa, dès le début du XXe siècle la venue de vacanciers attirés par le calme et par la rivière l’Ognon, riche en poissons.
Stratégie – la voie de chemin de fer fût également très utilisée pour les convois militaires.

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